La rentrée scolaire est associée à la reprise de l’activité en général, que ce soit économique ou politique, après la période de ralentissement au cours des vacances, l’événement même de la rentrée fait la une de tous les journaux ! Après les sujets des départs en vacances, voilà le marronnier du moment. Mais au fait c’était comment la rentrée des classes, il y a 50 ou 60 ans ?
Les effectifs scolaires ont connu une augmentation spectaculaire depuis 1951 en raison de la forte croissance des naissances et de la prolongation de la scolarité. Il a fallu construire de nombreux bâtiments et doubler le nombre des enseignants. La population scolarisée dans les écoles, collèges, lycées et universités, qui était de 7 715 000 en 1954, a dépassé les 10 millions en 1968. Pour information : en 2012, il y a 12 millions d’élèves pour 852 000 enseignants !
L’âge d’or de l’école publique date de l’après guerre. A cette époque, les notions de respect, de travail étaient de mises. L’instituteur et le professeur étaient respectés non seulement par les élèves mais aussi par les parents. Auriez vous imaginé un élève se plaindre d’avoir été réprimandé par son instituteur ? Les parents se seraient ils déplacés pour engueuler le professeur si leurs enfants n’avaient pas de bonnes notes ?
Mais peut-on dire que la qualité de l’enseignement se soit améliorée? Peut-on dire que les savoirs fondamentaux comme l’écriture, la lecture et l’arithmétique soient mieux enseignés ? L’école n’était pas le miroir de la société et était un sanctuaire maintenant à l’époque de l’enfant roi, tout est permis. Aurions nous imaginé des intrusions de voyons dans l’école ? Aurions nous envisagé des écoles détruites lors d’émeutes urbaines ?
Nous vous offrons la possibilité d’ouvrir le débat afin de connaitre votre avis: L’école c’était mieux avant ou pas ?
3 commentaires
Ma première rentrée scolaire, je l’ai effectuée à l’Ecole maternelle de la rue st-Charles (15éme arrondissement) , en 1960. Après, à cause d’une histoire familiale chaotique, j’ai souvent changé d’établissement , à part égale privé et public, et même pensionnaire à plusieurs reprises (et je n’en suis pas mort!)
ARRAS- 62 le 05.Mars.2013
Dans les années 1960 – , j’allais a l’école Ferdinand-Buisson , avant les cours de calcul- lecture -écriture s;v;p a la plume- ensuite leçon de Français- Mathématique -grammaire- la lecture – la géographie ,surtout les départements .
Nous étions habillé tous pareille
Nous avons tous un vêtement de pluie capuchon ou plastique passe bras- et boutonnage sur le devant- A la récréation quand la neige tombait ,on se lancé des boules de neige
je me souvient vaguement que j’avais un copain pupille de l’état je l’ai su longtemps après.
La télévision était en noir et blanc
il y avait cinq colonnes a la une- la piste aux étoiles – la caméra explore le temps- les 36 chandelles-
Depuis ce temps là le monde a évolué en bien et en mal.
j’ai toujours pensé a tort ou a raison que les rabots finiront par tuer l’être humains
Nous sommes entrée dans une nouvelle dimension de la mondialisation et de la récession d’un nouveau monde : les femmes et les hommes politiques de tous bords devraient avoir une attente cordiale ,car nous courrons tous vers une grande catastrophe c’est moi avis personnel
Maintenant place a la nouvelle génération fini la politique de ballon d’essai
Je trouve vos arguments sur la notion de morale intéressant. Mais je reprendrais les mots de ferré:”le plus encombrant avec la morale c’est que c’est toujours la morale des autres”. Pour ma part je suis pour les cours d’education civique. Mais l’état ne peut avoir la prétention d’inculquer la morale. Car les hommes politiques sont par essence immoraux. Ils n’ont de cesse de se dédouaner de leur résponsabilité, inventant des lois pour les sauver comme ce fut le cas avec le sang contaminé, mais aussi avec le médiator. Ils invoquent le secret défense notamment dans la participation de la france dans le génocide rwandais, du drame de karachi. Et ce sont ces mêmes personnes qui vont définir le bien et le mal?